Contexte

Dans les pays en développement, il y a une augmentation de la quantité de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). En 2009, le PNUE a estimé la production annuelle de DEEE dans le monde entre 20 et 50 millions de tonnes, avec une croissance annuelle de 3 à 5% (PNUE, 2009). Les pays en développement reçoivent de grandes quantités de ces déchets et les méthodes de gestion utilisées ont des conséquences négatives sur l’environnement et la santé. En effet, la présence de métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, etc.) et de divers produits chimiques dans les DEEE leur confère le statut de déchets dangereux. En conséquence, la plupart des pays de la région Afrique manquent actuellement de capacités et d’infrastructures pour collecter et gérer les déchets électroniques de manière écologiquement rationnelle, en particulier le manque ou l’insuffisance de bases de données sur la production et l’utilisation des déchets électroniques. Flux de déchets électroniques, faible capacité législative et institutionnelle; une prise de conscience insuffisante des dangers posés par les déchets électroniques; le manque de savoir-faire technique et logistique, ainsi que l’incapacité d’exploiter de manière rentable le potentiel économique et entrepreneurial des déchets électroniques.