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Deee

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A propos des Déchets d’Equipements Électriques et Électroniques (DEEE)

Les DEEE sont des déchets issus des équipements fonctionnant grâce au courant électrique (ou à des champs électromagnétiques) avec une tension ne dépassant pas 1000 volts en courant alternatif et 1500 volts en courant continu. Ils proviennent de :

  • gros appareils ménagers,
  • petits appareils ménagers,
  • équipements informatiques et de télécommunications,
  • matériel grand public,
  • matériel d’éclairage,
  • outils électriques et électroniques,
  • jouets et autres équipements de loisir et de sport,
  • dispositifs médicaux (à l’exception des produits implantés ou infectés),
  • instruments de surveillance et de contrôle,
  • jouets et autres équipements de loisir et de sport,
  • distributeurs automatiques,
  • des panneaux photovoltaïques.

Pour plus d’informations: https://www.paprec.com/fr/comprendre-recyclage/recyclage-piles-deee/liste-equipements-concernes-recyclage-deee

Les équipements électriques et électroniques contiennent toute une gamme de métaux précieux comme le palladium, l’or, l’argent et le germanium, qui sont perdus si ces matériaux ne sont pas récupérés à un stade précoce du traitement des déchets. Les pratiques de recyclage actuelles sont principalement orientées vers la récupération de l’acier, de l’aluminium et du cuivre et sont inefficaces pour les autres métaux. Sur le plan mondial, cette perte de matériaux rares doit être compensée par l’intensification des activités minières qui, à leur tour, produisent de graves impacts sur la durabilité dans les zones d’exploitation minière du monde

L’Afrique a subi une transformation rapide en matière de TIC ces dernières années, dans sa tentative de combler le « fossé numérique » par l’importation d’ordinateurs, de téléphones mobiles et de téléviseurs usagés et d’occasion des pays développés. Ces transformations ont été soutenues par des changements radicaux dans ce secteur, par exemple la privatisation des principales entreprises publiques, une floraison des investissements dans les réseaux de téléphonie mobile, l’arrivée de nouveaux opérateurs privés et le développement de nouvelles technologies particulièrement adaptées à l’environnement africain. A cause de l’expansion des TIC en Afrique, la consommation d’équipements électriques et électroniques connaît une croissance rapide dans tout le continent africain. Cette rapide évolution a occasionné l’accroissement des déchets électroniques. Ces derniers et les déchets d’équipements électriques sont les équipements hors d’usage destinés au démantèlement et à la récupération des pièces détachées, à la récupération et au recyclage des matériaux ou à l’élimination finale. Ils comportent également les équipements neufs non conformes aux normes, expédiés pour la récupération et le recyclage des matériaux ou pour l’élimination finale.

En mettant en place cette plateforme spécialisée DEEE, le CRCBS-AF veut contribuer à la gestion écologiquement rationnelle de DEEE à travers la communication, sensibilisation et la formation

Anniversaire

les activités prévues se dérouleront au CRCBS-AF

Documents

L’Afrique a subi une transformation rapide en matière de Technologie de l’Information et de la communication(TIC) ces dernières années, en tentant de combler le fossé numérique par l’importation d’ordinateurs personnels, de téléphones mobiles et de téléviseurs usagés ou d’occasion des pays développés. Outre les Résultats de l’étude de référence des déchets électroniques en Afrique de l’Ouest, les impacts socio-économiques des déchets électroniques au Nigéria et au Ghana, la mutualisation des forces pour empêcher les mouvements transfrontières illégaux de déchets électroniques ont été abordés. L’analyse a montré que les pays ciblés ne disposent pas d’infrastructures et de ressources nécessaires pour assurer la gestion écologiquement rationnelle (GER) de ces déchets. Pour plus d’informations voir le document 

Lignes directrices, manuel et rapports de l’APCE,

Veuillez consulter la liste ici 

 

Présentation de la République Démocratique du Congo

1.1. Situation géographique

La République Démocratique du Congo (RDC) de par sa superficie  de 2.345.410 km2, est le deuxième pays le plus vaste du continent africain après l’Algérie. Elle est située en Afrique Centrale, sur l’Equateur et comprise entre 6° latitude Nord et 14° latitude Sud, et 12ème et 32ème de longitude Est. Elle partage ses frontières d’une longueur de 9.165 km avec neuf pays, à savoir : au Nord la République Centrafricaine et le Sud-Soudan ; à l’Est l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie ; au Sud la Zambie et l’Angola et à l’Ouest la République du Congo. 
La RDC est caractérisée par une grande variété de reliefs. En effet, on distingue quatre types de relief:

• La cuvette au Centre, qui occupe 48% de la
superficie du territoire national et la    forêt équatoriale ;

• La plaine côtière à l’Ouest ;

• Les plateaux au Nord, au Nord-Est et au Sud où la végétation est constituée de savanes arborées et entrecoupées de galeries forestières ;

• Les massifs montagneux à l’Est, au Sud-Est et à l’Ouest.

Les potentialités agricoles existent  avec d’énormes étendues des terres arables  sur 80 millions d’hectares dont 12 millions seulement sont cultivés. La végétation est propice à l’élevage de gros bétail. 
Les ressources minières sont considérables et diversifiées avec : le diamant, l’or, la cassitérite,  le chrome, le manganèse, le fer, le cobalt, le  cuivre et ses associés, le zinc, le coltan. 

En outre, la RDC dispose d’un potentiel énergétique important et très diversifié, constitué de ressources non renouvelables comme : le charbon, l’uranium, le gaz naturel,le pétrole et les ressources renouvelables à savoir : le bois, l’énergie éolienne, l’énergie géothermique et les ressources en eau  naturelle et  thermique. 
L’hydrographie est également très dense en RDC et comprend deux Fleuves (fleuve Congo et fleuve Shiloango) et une trentaine de grandes rivières. Les eaux de toutes ces rivières débouchent sur le fleuve Congo, long de 4.700 km avec un débit de 41.000 m3/s à l’embouchure du Congo, deuxième du monde. On dénombre en RDC,  15 lacs d’une superficie totale de 180.000 km2. Les potentialités hydroélectriques sont estimées à 106.000 MW dont 42 % sont concentrées dans le seul site d’Inga situé dans la Province du Kongo-Central. Ce potentiel équivaut à 30 millions de tonnes de pétrole par an. En outre, on y trouve d’énormes ressources en eau de surface et souterraine non encore évaluées à travers toute l’étendue du territoire national. 

La RDC a une pluviométrie représentant une moyenne de 1 000 mm par an.  Cependant, elle est semi-enclavée avec moins de 100 km de littoral sur l’Océan Atlantique. Pour contourner cet enclavement, le pays recourt aux voies routières et ferroviaires donnant accès aux façades Ouest et Sud de l’Afrique. La prédominance de transit est une conséquence de cet état d’enclavement du pays. 
Elle dispose également l’une des plus riches biodiversités au monde en raison d’innombrables et variables richesses fauniques et floristiques qui les composent. En effet, du point de vue de la faune, elle regorge 352 espèces de reptiles dont 33 endémiques ; 168 espèces d’amphibiens, 1086  espèces d’oiseaux dont 23 endémiques ; 421 espèces de mammifères dont  28 endémiques et plus d’un millier d’espèces des poissons. Quant à la flore, tous les embranchements confondus comptent près de 377 familles, 2.196 genres et 10.324 espèces. Son évolution est à la fois liée à l’ancienneté  des terrains et à ses origines.

1.2. Organisation politico-administrative

Aux termes de la Constitution de 2006, la RDC est un Etat unitaire fortement décentralisé. Elle est subdivisée en 26 provinces depuis 2015, y compris la ville de Kinshasa. Ces dernières disposent d’une large autonomie dans certaines matières définies par la Constitution. Les provinces sont subdivisées en villes et en territoires, les villes en communes urbaines, les territoires en communes rurales,  secteurs et chefferies. Les communes urbaines ou rurales sont divisées en quartiers. Les Secteurs et Chefferies sont subdivisés en groupements et les groupements en villages. 
 
La RDC compte 33 villes, 145 territoires, 137 communes urbaines, 174 communes rurales, 471 secteurs, 264 chefferies et 5.908 groupements. 
 
Au niveau central, la RDC a quatre institutions politiques que sont :

· Le
Président de la République;

· Le
Gouvernement central;

· Le
Parlement composé de deux chambres : l’Assemblée Nationale et le Sénat;

· Les Cours et tribunaux. Au niveau provincial, chaque province est dotée d’un Gouvernement provincial et d’une assemblée provinciale.[1] 

1.3. Carte géographique de la RDC avec les  26 provinces

1.4. Environnement en République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo s’étend de l’océan
Atlantique au plateau de l’Est et correspond à la majeure partie du bassin
du fleuve Congo (deuxième fleuve au monde
après l’Amazone). En raison de sa grande superficie, de sa localisation
au centre de l’Afrique, de ses énormes
richesses naturelles et de son importante population, la république
démocratique du Congo est l’un des « géants » de l’Afrique. On
observe 3 climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat
de montagne.

L’ensemble forestier du bassin du Congo, à
cheval sur la république démocratique du Congo et cinq autres pays, est le
deuxième poumon vert de la planète. Il se compose de forêts tropicales.

Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment
un haut plateau.

L’est du pays borde le Grand rift est-africain, domaine des montagnes,
des collines, des Grands lacs mais aussi des volcans.

De nombreux cours d’eau irriguent l’intégralité du
territoire. Les principaux lacs de la république démocratique du Congo sont
généralement répartis en trois groupes :

La plus grande tourbière tropicale,
vieille de 11 000 ans, est située dans la cuvette centrale du bassin du Congo, à
cheval entre le Congo-Brazzaville et la RDC. Sa superficie est d’environ
145 000 km2, et la profondeur de 2 à 6 mètres2.

Faune et Flore

La RD Congo
possède une importante diversité floristique et faunique. On compte plus de
4 000 espèces végétales indigènes.

On y
trouve de nombreuses espèces de mammifères dont
des espèces au territoire restreint telles que le Gorille de montagne, le Gorille de plainele Bonobo ou
chimpanzé nain, l’Okapi,
le Rhinocéros blanc du Nord, le Paon
congolais
.

On compte
1 107 espèces d’oiseaux connues en 2019.

Le pays
compte également de nombreuses espèces de batraciens et
de reptiles.
La faune ichtyologique est
représentée par une quarantaine de familles de poissons regroupant environ
1 000 espèces, dont environ 80 % vivent dans le système fluvial et le
reste dans les lacs de l’Est.

Parmi les
nombreux insectes,
certains moustiques sont vecteurs du paludisme,
qui fait des ravages dans le pays.

Pollutions

Les émissions de gaz à
effet de serre (GES)

La tourbière tropicale du bassin du Congo stocke
environ 30 milliards de tonnes de carbone, l’équivalent de vingt années des
émissions des États-Unis liées aux énergies fossiles ou autant que l’ensemble
des forêts du bassin du Congo. 

La gestion des déchets

Les quelque 10 millions d’habitants de Kinshasa
produisent chaque jour 7 000 tonnes de déchets, soit près de 260 kilos par
habitant chaque année. La capitale a lancé, avec l’aide de l’Union Européenne,
un programme de lutte contre l’insalubrité,
comprenant l’inauguration d’une usine de traitement des déchets plastiques
(compactage) en 2015, et l’installation de 61 stations à ordures. Une partie
des déchets sont enfouis dans la décharge de Mpasa, à l’extérieur de la ville

En 2017, la principale artère fluviale de Kinshasa est
recouverte d’une épaisse couche de déchets, constituée pour l’essentiel de
bouteilles en plastique. Les déchets proviennent de l’espace public et sont
emportés par les fortes pluies.


[1] http://ins.mkbco.pro/?q=content/amifirm, [2] wikipedia

Rwanda’s e-waste dismantling and recycling plant creates green jobs for youth

To create jobs for the youth in TVET by deploying them in different industries, Rwanda’s only state-of-the-art e-waste dismantling and recycling facility in Bugesera District has equipped about 70 young people with  skills in repair, maintenance and recycling of end of life electrical and electronic equipment.

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