Archive annuelle novembre 30, 2020

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L’Afrique a subi une transformation rapide en matière de Technologie de l’Information et de la communication(TIC) ces dernières années, en tentant de combler le fossé numérique par l’importation d’ordinateurs personnels, de téléphones mobiles et de téléviseurs usagés ou d’occasion des pays développés. Outre les Résultats de l’étude de référence des déchets électroniques en Afrique de l’Ouest, les impacts socio-économiques des déchets électroniques au Nigéria et au Ghana, la mutualisation des forces pour empêcher les mouvements transfrontières illégaux de déchets électroniques ont été abordés. L’analyse a montré que les pays ciblés ne disposent pas d’infrastructures et de ressources nécessaires pour assurer la gestion écologiquement rationnelle (GER) de ces déchets. Pour plus d’informations voir le document 

Lignes directrices, manuel et rapports de l’APCE,

Veuillez consulter la liste ici 

 

Présentation de la République Démocratique du Congo

1.1. Situation géographique

La République Démocratique du Congo (RDC) de par sa superficie  de 2.345.410 km2, est le deuxième pays le plus vaste du continent africain après l’Algérie. Elle est située en Afrique Centrale, sur l’Equateur et comprise entre 6° latitude Nord et 14° latitude Sud, et 12ème et 32ème de longitude Est. Elle partage ses frontières d’une longueur de 9.165 km avec neuf pays, à savoir : au Nord la République Centrafricaine et le Sud-Soudan ; à l’Est l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie ; au Sud la Zambie et l’Angola et à l’Ouest la République du Congo. 
La RDC est caractérisée par une grande variété de reliefs. En effet, on distingue quatre types de relief:

• La cuvette au Centre, qui occupe 48% de la
superficie du territoire national et la    forêt équatoriale ;

• La plaine côtière à l’Ouest ;

• Les plateaux au Nord, au Nord-Est et au Sud où la végétation est constituée de savanes arborées et entrecoupées de galeries forestières ;

• Les massifs montagneux à l’Est, au Sud-Est et à l’Ouest.

Les potentialités agricoles existent  avec d’énormes étendues des terres arables  sur 80 millions d’hectares dont 12 millions seulement sont cultivés. La végétation est propice à l’élevage de gros bétail. 
Les ressources minières sont considérables et diversifiées avec : le diamant, l’or, la cassitérite,  le chrome, le manganèse, le fer, le cobalt, le  cuivre et ses associés, le zinc, le coltan. 

En outre, la RDC dispose d’un potentiel énergétique important et très diversifié, constitué de ressources non renouvelables comme : le charbon, l’uranium, le gaz naturel,le pétrole et les ressources renouvelables à savoir : le bois, l’énergie éolienne, l’énergie géothermique et les ressources en eau  naturelle et  thermique. 
L’hydrographie est également très dense en RDC et comprend deux Fleuves (fleuve Congo et fleuve Shiloango) et une trentaine de grandes rivières. Les eaux de toutes ces rivières débouchent sur le fleuve Congo, long de 4.700 km avec un débit de 41.000 m3/s à l’embouchure du Congo, deuxième du monde. On dénombre en RDC,  15 lacs d’une superficie totale de 180.000 km2. Les potentialités hydroélectriques sont estimées à 106.000 MW dont 42 % sont concentrées dans le seul site d’Inga situé dans la Province du Kongo-Central. Ce potentiel équivaut à 30 millions de tonnes de pétrole par an. En outre, on y trouve d’énormes ressources en eau de surface et souterraine non encore évaluées à travers toute l’étendue du territoire national. 

La RDC a une pluviométrie représentant une moyenne de 1 000 mm par an.  Cependant, elle est semi-enclavée avec moins de 100 km de littoral sur l’Océan Atlantique. Pour contourner cet enclavement, le pays recourt aux voies routières et ferroviaires donnant accès aux façades Ouest et Sud de l’Afrique. La prédominance de transit est une conséquence de cet état d’enclavement du pays. 
Elle dispose également l’une des plus riches biodiversités au monde en raison d’innombrables et variables richesses fauniques et floristiques qui les composent. En effet, du point de vue de la faune, elle regorge 352 espèces de reptiles dont 33 endémiques ; 168 espèces d’amphibiens, 1086  espèces d’oiseaux dont 23 endémiques ; 421 espèces de mammifères dont  28 endémiques et plus d’un millier d’espèces des poissons. Quant à la flore, tous les embranchements confondus comptent près de 377 familles, 2.196 genres et 10.324 espèces. Son évolution est à la fois liée à l’ancienneté  des terrains et à ses origines.

1.2. Organisation politico-administrative

Aux termes de la Constitution de 2006, la RDC est un Etat unitaire fortement décentralisé. Elle est subdivisée en 26 provinces depuis 2015, y compris la ville de Kinshasa. Ces dernières disposent d’une large autonomie dans certaines matières définies par la Constitution. Les provinces sont subdivisées en villes et en territoires, les villes en communes urbaines, les territoires en communes rurales,  secteurs et chefferies. Les communes urbaines ou rurales sont divisées en quartiers. Les Secteurs et Chefferies sont subdivisés en groupements et les groupements en villages. 
 
La RDC compte 33 villes, 145 territoires, 137 communes urbaines, 174 communes rurales, 471 secteurs, 264 chefferies et 5.908 groupements. 
 
Au niveau central, la RDC a quatre institutions politiques que sont :

· Le
Président de la République;

· Le
Gouvernement central;

· Le
Parlement composé de deux chambres : l’Assemblée Nationale et le Sénat;

· Les Cours et tribunaux. Au niveau provincial, chaque province est dotée d’un Gouvernement provincial et d’une assemblée provinciale.[1] 

1.3. Carte géographique de la RDC avec les  26 provinces

1.4. Environnement en République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo s’étend de l’océan
Atlantique au plateau de l’Est et correspond à la majeure partie du bassin
du fleuve Congo (deuxième fleuve au monde
après l’Amazone). En raison de sa grande superficie, de sa localisation
au centre de l’Afrique, de ses énormes
richesses naturelles et de son importante population, la république
démocratique du Congo est l’un des « géants » de l’Afrique. On
observe 3 climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat
de montagne.

L’ensemble forestier du bassin du Congo, à
cheval sur la république démocratique du Congo et cinq autres pays, est le
deuxième poumon vert de la planète. Il se compose de forêts tropicales.

Le sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment
un haut plateau.

L’est du pays borde le Grand rift est-africain, domaine des montagnes,
des collines, des Grands lacs mais aussi des volcans.

De nombreux cours d’eau irriguent l’intégralité du
territoire. Les principaux lacs de la république démocratique du Congo sont
généralement répartis en trois groupes :

La plus grande tourbière tropicale,
vieille de 11 000 ans, est située dans la cuvette centrale du bassin du Congo, à
cheval entre le Congo-Brazzaville et la RDC. Sa superficie est d’environ
145 000 km2, et la profondeur de 2 à 6 mètres2.

Faune et Flore

La RD Congo
possède une importante diversité floristique et faunique. On compte plus de
4 000 espèces végétales indigènes.

On y
trouve de nombreuses espèces de mammifères dont
des espèces au territoire restreint telles que le Gorille de montagne, le Gorille de plainele Bonobo ou
chimpanzé nain, l’Okapi,
le Rhinocéros blanc du Nord, le Paon
congolais
.

On compte
1 107 espèces d’oiseaux connues en 2019.

Le pays
compte également de nombreuses espèces de batraciens et
de reptiles.
La faune ichtyologique est
représentée par une quarantaine de familles de poissons regroupant environ
1 000 espèces, dont environ 80 % vivent dans le système fluvial et le
reste dans les lacs de l’Est.

Parmi les
nombreux insectes,
certains moustiques sont vecteurs du paludisme,
qui fait des ravages dans le pays.

Pollutions

Les émissions de gaz à
effet de serre (GES)

La tourbière tropicale du bassin du Congo stocke
environ 30 milliards de tonnes de carbone, l’équivalent de vingt années des
émissions des États-Unis liées aux énergies fossiles ou autant que l’ensemble
des forêts du bassin du Congo. 

La gestion des déchets

Les quelque 10 millions d’habitants de Kinshasa
produisent chaque jour 7 000 tonnes de déchets, soit près de 260 kilos par
habitant chaque année. La capitale a lancé, avec l’aide de l’Union Européenne,
un programme de lutte contre l’insalubrité,
comprenant l’inauguration d’une usine de traitement des déchets plastiques
(compactage) en 2015, et l’installation de 61 stations à ordures. Une partie
des déchets sont enfouis dans la décharge de Mpasa, à l’extérieur de la ville

En 2017, la principale artère fluviale de Kinshasa est
recouverte d’une épaisse couche de déchets, constituée pour l’essentiel de
bouteilles en plastique. Les déchets proviennent de l’espace public et sont
emportés par les fortes pluies.


[1] http://ins.mkbco.pro/?q=content/amifirm, [2] wikipedia

Atelier de formation des Points Focaux Partie Côte d’Ivoire sur la plateforme en ligne crcbsaf.org (Centre Régional des Conventions de Bâle et Stockholm pour les pays d’Afrique Francophone)

Dans le cadre de ses activités d’Administration Technique de la plateforme du CRCBS-AF, M. KOUACOU Jean-Yves, Administrateur Réseau Partie Côte d’Ivoire du CRCBS-AF et Directeur de l’Informatique et de la Documentation au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD), a organisé un Atelier le Mercredi 18 Décembre 2019 pour la formation des Points Focaux Partie Côte d’Ivoire, utilisateurs de ladite plateforme.

Cette rencontre qui a eu lieu de 14h00 mn à 16h30 mn, à la salle des conférences du MINEDD sis à Cocody Riviera BONOUMIN, avait pour objectif général de former les Points Focaux Partie Côte d’Ivoire à une utilisation efficiente de la plateforme de formation en ligne (e-learning) du CRCBS-AF, qui est un outil utile au transfert de technologie nécessaire dans la mise en œuvre des accords multilatéraux Environnementaux pertinents, relatifs à la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux. Plus spécifiquement l’organisation de cet événement a permis de :

– Constituer une base de données pertinente des Points Focaux de Côte d’Ivoire impliqués dans la mise en œuvre des accords multilatéraux environnementaux pertinents;

– Former les Points Focaux Partie Côte d’Ivoire à utiliser convenablement tous les outils accompagnant un cours ou un atelier du CRCBS-AF ;

– Faire connaitre sans ambiguïté le rôle des Points Focaux sur la plateforme de formation en ligne (e-Learning) du CRCBS-AF.  

Cette séance de formation a été très participative, et les Points Focaux n’ont pas hésité à apporter leur contribution.

À la suite d’échanges fructueux entre les Points Focaux Partie Côte d’Ivoire, Monsieur KOUACOU Jean-Yves a procédé à la Synthèse de la formation en invitant les Points Focaux à faire siens la plateforme en ligne du CRCBS-AF et d’utiliser les outils pédagogiques proposés avec les cours et ateliers pour le processus de transfert de technologie qui est visé par cette collaboration.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour le Professeur BEDI Gustave, Point Focal de la Convention de Stockholm, Président de la séance, a procédé à la clôture de l’atelier de ce jour, après avoir remercié tous les participants et les avoir invités à une séance photo pour immortaliser cet évènement.

Fin de la l’atelier à 16h 30 mn.

Voir les photos ci-dessous :

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