Archive mensuelle septembre 30, 2019

LES DEEE AU TOGO

La gestion des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE) est devenue incontournable dans tout pays soucieux de la préservation de l’environnement et de la santé de sa population.

Le Togo, n’est pas en marge du besoin de gestion des DEEE. Cependant, il n’a pas encore élaboré une législation en matière de gestion des DEEE hormis la loi N°2008-005 du 30 mai 2008 portant loi-cadre sur l’environnement qui consacre la section 8 (de l’article 101 à l’article 111) aux déchets et la section 9 ( de l’article 112 à l’article 117) aux substances chimiques nocives ou dangereuses.

En outre, un décret relatif aux mouvements et aux modalités de gestion des déchets dangereux qui prend en compte les DEEE est en instance de signature au niveau du secrétariat général du gouvernement.

Ce projet de décret a donné lieu en juin 2018, à une tournée nationale de sa vulgarisation et de sensibilisation sur la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux dont les DEEE et autres déchets. Le rapport de cette tournée a été élaboré.

L’ONG Action sociale pour le développement intégral (ASDI) est la seule, réellement active sur le terrain, en matière de la gestion des DEEE. Elle mène plusieurs actions dans ce sens, parmi lesquelles on peut citer, la mise en œuvre du projet de collecte et de recyclage des équipements électriques et électroniques (CR-EEE) avec l’appui financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Ce Projet s’inscrit donc dans le cadre dans la lutte contre la pollution de l’environnement et l’amélioration du bien être de la population. Les déchets ciblés sont des déchets qui ne sont, ni pris en charges par les circuits habituels de collecte, ni par les grands projets d’assainissements du pays. ils sont donc en un premier temps accumulés dans nos maisons et services pour une période relativement longue avant d’être soit brulés en plein air, soit enfoui après la récupération des parties de valeur avec des méthodes peu orthodoxes. Or, au fur et à mesure que le monde progresse, les DEEE entendu les rebuts d’ordinateur, de téléphone mobile, de téléviseurs, de radios, appareils électroménagers, etc. deviennent une réalité préoccupante.

Au delà de la santé des récupérateurs communément appelés  » les Gakpogblégblé  » qui sont en majorité des enfants, c’est l’environnement de manière générale qui est menacé par ces types de déchets qui contiennent des substances polluantes hautement dangereuses pour la santé en général.

Ce projet estime à plus de 450 000 tonnes la quantité des DEEE produit chaque année au Togo auxquelles viennent s’ajouter les milliers de tonnes venues des pays développés et qui sont déversés chaque jour au port autonome de Lomé. La quantité totale produite par an au Togo tournerait autour de 850 000 tonnes de DEEE.

Par ailleurs, dans le cadre des activités de la convention de Stockholm, suite à l’ajout de dix nouveaux POP aux Annexes A, B et C de la Convention de Stockholm dont 2 retardateurs de flamme bromés (RFB) appelés polybromodiphényléthers (l’hexabromodiphényléther et l’heptabromodiphényléther d’une part et le tétrabromodiphényléther et le pentabromodiphényléther d’autre part) et conformément à l’article 5 de la convention, le Togo se doit d’actualiser son PNM. En prélude à l’actualisation du PNM, et afin de disposer d’une stratégie efficace pouvant conduire à l’élimination des RFB inscrits et de leurs déchets et articles les contenant, le Togo comme toutes les Parties à la Convention a jugé nécessaire de disposer d’une meilleure compréhension de la question de ces POP à travers un inventaire des POP-PBDE en conduisant un inventaire de ces RFB. Cette étude d’inventaire menée entre 2015 et 2016 qui a couvert tout le territoire national a concerné les EEE/DEEE qui contiennent les RFB (les équipements informatiques et de télécommunication, les équipements à tubes cathodiques (CRT)), de même que les véhicules d’occasion. Cet inventaire a abouti à l’élaboration du Rapport PBDE_2016_Togo

Toujours dans le cadre de l’amélioration de la gestion des déchets de toutes catégories, le ministère en charge de l’environnement et celui en charge de l’économie et des finances prévoient signer un arrêté interministériel portant sur les modalités de mise en œuvre d’un accord de gestion écologiquement rationnelle des DEEE. La signature de cet arrêté ouvrira désormais la voie pour la mise en place dans notre pays d’une filière de collecte et de traitement, sur le territoire national, des DEEE. C’est ainsi qu’après consultations et à la demande du ministère en charge de l’environnement que la SGS et la Société Africaine de Recyclage (SAR) ont accepté d’apporter à l’Etat du Togo, l’assistance nécessaire à la mise en place d’une solution de gestion des DEEE et les pneumatiques (Offre relative à la mise en place d’une unité de gestion des déchets électroniques). Un contrat a donc été signé entre l’Etat Togolais et la SGS SA depuis le 27 octobre 2016 mais toutes les conditions parmi lesquelles la signature de l’arrêté interministériel cité ci-dessus, ne sont pas encore remplies pour son installation effective et le démarrage de ses activités.

Le Maroc produit plus de 10.000 T/déchets électroniques par an

Abdellah Najim 29 mai 2019 (http://energiemines.ma)

Si jamais une autre civilisation observe la nôtre à distance, la caractéristique la plus frappante serait probablement notre capacité à détruire l’environnement dans un continent en plastique, pollution d’air, changement climatique, déforestation et extinction massive de toutes les espèces. La liste est triste car tout autour de notre planète peut sembler anecdotique.
Les déchets électroniques, appelés également « e-déchets » sont une source de pollution dangereuse pour l’environnement, ses conséquences réelles pour la santé humaine sont encore mal comprises. Une étude internationale, menée par l’université de Cincinnati, étudie les effets des mélanges complexes de métaux trouvés dans les e-déchets sur l’homme. Il est urgent de connaître ces effets afin d’éviter des risques contournant des populations exposées aux décharges qui contaminent l’air, le sol et surtout la nappe phréatique.
Les appareils électroniques qui embellissent la vie des pays développés et leur procure belle vie atterrissent malheureusement dans des pays en développement. Qui, une fois brulés ou incinérés, libèrent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérogènes. Ce qui se transforme pour les riverains, habitant à proximité des usines de traitement, en cancer de poumons. Cette pollution liée aux déchets électroniques ne concerne pas uniquement les émissions de HAP. La récupération de matériau peut également être effectuée sur des tubes à rayons cathodiques, qui sont riches en plomb, constituant un facteur d’empoisonnement au plomb.
Les « e-déchets » sont complexes et résultent de mélanges de nombreuses substances chimiques connues pour leur effet nocif comme le plomb, le mercure, le cadmium ou encore le chrome. Il est estimé que 20 à 50 millions de tonnes de ce type d’agents potentiellement toxiques, issus d’ordinateurs, de téléphones cellulaires, de téléviseurs, de claviers, d’imprimantes et d’autres appareils électroniques, trouvent refuge dans les pays en développement, surtout en Afrique où le recyclage se fait de méthodes archaïques, mettant femmes enceintes et enfants devant des dangers  neurotoxique.
L’Union européenne est citée en exemple, avec son désir de faire porter la responsabilité aux fabricants d’appareils qui, à l’adresse  par ces derniers de mafias spécialisés en déchèterie,  infestent les pays d’Afrique.
Au Maroc, très peu de gens posent tristement la question. Alors que la toxicité, établie de longue date, de ces déchets d’équipements électriques et électroniques dépasse de loin celle de tout autre déchet détruisant l’environnement. Différents matériaux toxiques doivent théoriquement être traités conformément à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination, entrée en vigueur en 1992. Texte auquel le Maroc a adhéré en 1995, et qui vise à limiter le transfert des déchets dangereux, y compris les déchets électroniques en provenance des pays riches.

La dernière étude sur le Maroc remonte à l’an 2000, elle porte sur un million de tonnes de déchets industriels produits chaque année, dont 70 000 tonnes sont de type mécanique, métallurgique, électrique et électronique, ou de déchets industriels.

Le développement du secteur du traitement des DEEE profiterait non seulement à la qualité de l’environnement mais également à l’activité économique. La création d’emplois qualifiés, voire sous-qualifiés serait une aubaine pour le Maroc. Et encore, seule une poignée d’opérateurs spécialisés dans le domaine de la collecte, du démantèlement, du recyclage et du traitement des DEEE opère au Maroc.
Les derniers chiffres de STEP (Initiative pour résoudre le problème mondial des déchets électroniques) sont alarmants. En effet, en 2017, ces déchets atteindraient 65,4 millions de tonnes dans le monde, soit un tiers de plus qu’en 2012. La même source indique que le Maroc produit près de 10 000 tonnes de déchets électroniques chaque année, soit 3,7 kg par habitant, avec une augmentation annuelle de environ 5 à 10% en raison de la demande accrue d’équipements électroniques.

Les décrets des déchets dangereux et de la classification des déchets au Maroc

Les DEEE sont classés des déchets dangereux par le décret n° 2-07-253 portant classification des déchets et fixant la liste des déchets dangereux, afin de se conformer aux dispositions du décret n° 2-14-85 relatif à la gestion des déchets dangereux (Les liens des décrets).

http://www.environnement.gov.ma/PDFs/BO_PUBLICATION_DECHETS_DANGEREUX.pdf

http://www.environnement.gov.ma/PDFs/pollution/decret_207253.pdf

Déchets électriques et électroniques: Les toutes premières actions de la filière au Maroc

Par Amin RBOUB | Edition N°:5478 Le 21/03/2019 (https://www.leconomiste.com)

Modèle-pilote du processus de recyclage de DEEE à Nouaceur (unité Logipro du site Sapino). L’opération commence par la collecte, le pesage. S’ensuivent le démantèlement et la séparation des équipements (plastique, aluminium, métaux ferreux…). Juste après, c’est la chaîne de broyage, traitement thermique et chimique

L’écosystème de la filière du traitement des déchets d’équipements électriques et  électroniques (DEEE: plus connus dans le jargon par D3E) est dans les starting-blocks. Une nouvelle impulsion vient d’être donnée à la filière représentée par l’Association de valorisation et d’élimination des déchets industriels (Amvedi), qui regroupe une quinzaine de gros industriels également membres de la Coval (Coalition pour la valorisation des déchets).

Ce nouvel élan intervient suite à la signature de la première convention entre le Secrétariat d’Etat au Développement durable et les professionnels. Une convention à multiples enjeux puisqu’elle vient opérationnaliser la stratégie nationale de valorisation des déchets.

Le coup d’envoi vient d’être donné pour le traitement, voire la valorisation des déchets d’équipements électriques et électroniques. Concrètement cela concerne les appareils informatiques et équipements de  télécommunications, ainsi que les vieux PC (ordinateurs de bureaux et portables), imprimantes, smartphones, tablettes, serveurs, scanners… La convention devra favoriser la structuration des opérateurs ainsi que celle du secteur informel via la création de TPE et PME.

Ce qui permettra la création d’emplois par milliers, le transfert de savoir-faire, la montée en compétence dans les processus de tri, le traitement, voire la valorisation avec plus de valeur ajoutée.

Pour l’heure, le défi de la filière consiste à assurer la pérennité de l’écosystème de traitement, lequel est tributaire de sa capacité à  mobiliser les financements, notamment à travers le déploiement d’écotaxes, de redevances et de contributions dédiées à la gestion durable des filières.

La nouveauté réside aussi dans la mise en place d’un système de contrôle spécifique à la gestion de la filière. En clair, des contrôles périodiques seront menés auprès des opérateurs de collecte et de valorisation afin de vérifier le respect du cahier des charges et de la réglementation en vigueur.

A ce stade, la filière (sous la houlette de l’Amvedi) planche sur  un plan d’action annuel pour développer l’écosystème et mobiliser les fabricants et importateurs à adhérer au principe de valorisation. La priorité est donnée à la mise  en place de centres de collecte, de recyclage et de valorisation à l’échelle nationale.

Un centre pilote de Logipro est déjà opérationnel à Casablanca avec un process déjà mis en place en partenariat avec le groupe français Morphosis. Il s’agit d’une usine modèle de tri, de traitement et de recyclage D3E basée dans le parc industriel de Sapino à Casablanca.

C’est l’entreprise Logipro Environnement qui est derrière cette initiative. Le site, qui s’étend sur 1.200 m2, est réparti entre une unité de traitement de tubes fluorescents et une autre dédiée aux déchets électriques et électroniques.  L’investissement est de 15 millions de DH. Il s’agit d’un centre de tri, de démantèlement et de séparation des équipements doté d’une chaîne interne de broyage.

Selon Nasreddine Yahyaoui, directeur de Logipro, «le gisement de la production annuelle des déchets est de 120.000 tonnes au Maroc, répartis à raison de 94.000 tonnes au niveau des ménages et 32.000 tonnes chez les industriels».  Et d’ajouter, la stratégie nationale de valorisation des déchets (SNRVD) estime à 12% le recyclage opéré en 2015. Elle table sur 20% en 2020.

A l’horizon 2030, l’objectif est d’arriver à recycler 40%. Pour relever ce défi, l’exemplarité de l’Etat est un passage obligé, voire un préalable. Il va sans dire que l’administration publique devra servir de modèle en donnant l’exemple via le respect des lois liées à la préservation de l’environnement. Désormais, tous les déchets (type DEEE) de l’administration publique devront  systématiquement faire l’objet d’appels d’offres pour le choix d’une société autorisée à faire la collecte, le tri et le traitement.

In fine, l’exemplarité de l’Etat devra contribuer à alimenter massivement la filière en équipements et matériels hors usage. Tout le défi consiste donc à formaliser et à systématiser cette culture au niveau des ministères, offices et entreprises publiques. En alimentant la filière en déchets électroniques, la logique veut que la contribution de l’Etat optimise davantage les volumes de recyclage.

Ce qui permettra de capter des investissements conséquents dans la valorisation, créer des emplois, des avantages sociaux…. «L’enjeu est de produire de la valeur ajoutée et surtout une montée en compétence via le transfert de savoir-faire», explique l’ingénieur Yahyaoui. Pour l’instant, cette activité reste fortement dominée par l’informel.

Autre challenge, convaincre les industriels, usines et grandes entreprises du privé (producteurs de déchets), à l’instar des filiales de multinationales qui sont très avancées dans le traitement et le recyclage. La capacité à faire adhérer les ménages à cet état d’esprit n’est pas non plus une mince affaire.

Pour impliquer les ménages, l’Amvedi s’apprête à lancer  l’application e-Recyclage via smartphone (voir article ci-contre). Une fois les volumes importants, la filière compte à terme mettre en place un centre de tri pour l’extraction de métaux précieux au Maroc.  Il s’agit là d’une technologie de pointe pour apporter une réelle valeur ajoutée et compléter l’écosystème de bout en bout.

«Aujourd’hui, les volumes ne sont pas suffisants pour rentabiliser l’investissement qui est de l’ordre de 20 millions de DH» , tient à préciser Nasreddine Yahyaoui. Du coup, c’est le partenaire de Logipro (le français Morphosis) qui se chargera de la partie «riche» des cartes électroniques et de l’extraction des métaux précieux (or, cuivre, aluminium…).

L’état d’avancement des DEEE au Maroc

Etat d’avancement des DEEE au Maroc

Dans le cadre de la mise en place de la filière de valorisation écologique des Déchets des Équipement Électriques et Électroniques (DEEE), Deux études ont été élaborés par le Secrétariat d’Etat chargé du Développement Durable avec l’appui de la coopération Allemand (GIZ). Ces études relatives au diagnostic de la filière des déchets des équipements électriques et électroniques (DEEE) et à la préparation du schéma organisationnel et du mécanisme de financement de la sous-filière spécifique à la catégorie des déchets d’équipements informatiques et de télécommunication (DEEE/DEIT), ont été achevées pour permis de la définition des modalités d’organisation et de mise en place de ladite filière.

Le gisement des DEEE est évalué au Maroc à plus de 126 956 tonnes en 2015 avec un taux de croissance de 3,5% par année, cinq catégories majeures représentent environ 97% du nombre total commercialisé au Maroc, à savoir : Gros appareils ménagers, Petits appareils ménagers, Equipements informatiques et de télécommunications, Matériel grand public, Matériel d’éclairage. Pour ce gisement, la quantité recyclée est estimé à 15 870 tonnes ce qui représente un taux de 13% de recyclage.

En effet, les déchets des gros appareils ménagers occupent la part la plus importante, avec une contribution au flux totale de 47%, suivis des catégories 4 et 3 relatives au matériel grand public et aux équipements informatiques et des télécommunications avec des parts respectives de 26% et 19% du flux total (comptant un flux annuel de 14904 Tonnes d’ordinateurs et 15399 Tonnes de téléviseurs). La part des déchets des petits appareils ménagers occupe la dernière position avec une contribution de 8%.

Il convient de signaler que les ménages sont à l’origine de la quasi-totalité du gisement disponible des DEEE avec 92% du flux total annuel. Le secteur privé représente 7,5% tandis que la part du secteur public est estimée à 0,6% du flux total annuel.

Par ailleurs, les DEEE sont classés des déchets dangereux par le décret n° 2-07-253 portant classification des déchets et fixant la liste des déchets dangereux, afin de se conformer aux dispositions du décret n° 2-14-85 relatif à la gestion des déchets dangereux.

Par la suite, une convention de partenariat entre le SEDD et l’AMVEDI (l’Association Marocaine de Valorisation des Déchets Industriels) pour la Mise en place de la Filière de Valorisation écologique des DEEE/ Catégorie des DEIT a été signée le 11 mars 2019 pour une durée de 5 ans renouvelable tacitement pour des périodes similaires.

GESTION DES DÉCHETS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES

Des experts internationaux présentent une solution pour leur valorisation en Côte d’Ivoire

Le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, à travers le Programme National de Gestion des Déchets, envisage de conduire, en liaison avec le Groupe Hewlett Packard (HP), un projet de récupération et de valorisation des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), afin d’assurer une gestion durable de ces types de déchets en Côte d’Ivoire. La présentation de ce projet a été faite par M. Hervé GUILCHER, Directeur Environnement du Groupe HP pour la Région Europe, Moyen-Orient et Afrique, le mercredi 30 octobre 2013, à l’Hôtel Sofitel-Ivoire d’Abidjan.
A cette occasion, Mme KABA Nasséré, Directeur de Cabinet qui représentait le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, le Docteur Rémi ALLAH-KOUADIO, a indiqué que « notre pays est confronté depuis plusieurs années à de nombreux défis environnementaux dont la gestion des déchets pour lesquelles le Gouvernement à travers le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, cherche des solutions durables ». C’est pourquoi, Mme Kaba NASSERE a salué cette initiative, qui est, selon elle, « une amorce du recyclage et de la valorisation des Déchets Electriques et Electroniques en Côte d’Ivoire ».
Pour rappel, en 2010, une étude diagnostic sur la gestion des DEEE en Côte d’Ivoire a été conduite dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional du secrétariat de la Convention de Bâle « e-waste Africa ». Cette étude a montré que ces types de déchets présentent des risques sanitaires et environnementaux, vu leur composition. Elle a montré également que ces déchets sont des ressources importantes sur le plan économique et qu’il existe un potentiel d’environ 10 000 tonnes par an. C’est en juin 2013 que le partenaire du Groupe HP a fait la proposition au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable d’un projet pour solutionner la gestion des DEEE en Côte d’Ivoire.

Source: http://environnement.gouv.ci/actualite.php?rd=146

Réunions récentes

Atelier régional de formation sur le renforcement des capacités des pays de la région africaine pour la mise en œuvre des conventions de Bâle et de Rotterdam. Hôtel NDIAMBOUR, Dakar –Sénégal. Du 16 au 19 Septembre 2019Pour plus d’informations 

Formation des administrateurs réseaux

Du 4 au 6 Septembre 2019, atelier de formation des administrateurs réseaux sur la plateforme de formation en ligne et le réseau d’échange d’information sur les équipements électriques et électroniques (DEEE) de cinq pays d’Afrique francophone. Lieu : Dakar-Sénégal 

Formation des tuteurs pour la formation en ligne

Du 27 au 30 Août 2019,le centre des Conventions de Bâle et de Stockholm pour les pays d’AfriqueFrancophone abritera un atelier qui regroupera des experts dans la gestiondes déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Cet atelier a pour objet de former lesdits experts à préparer et dispenser des cours en ligne. Lieu : Dakar-Sénégal 

Administrateurs réseaux

Photo de groupe

Atelier de formation des administrateurs réseaux

Cet atelier organisé conjointement avec le CRCBS-AF et le BRS a pour objet: 

Renforcement des capacités des administrateurs qui à leur tour vont appuyer les points focaux et autres acteurs impliqués dans la gestion écologiquement rationnelle des DEEE.